Luis Fernandez “El Granaíno”, chanteur espagnol de flamenco à Barcelona y Flamenco
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Comment avez-vous commencé à chanter du flamenco ?
Pour moi, le flamenco fait partie de ma vie. En tant que gitans, nous pensons que nous naissons avec le don de l’amour pour le flamenco. Dans mon cas, j’ai commencé à chanter quand j’étais petit à 2 ou 3 ans parce que je viens d’une famille d’artistes. Mon grand-père, mon arrière-grand-père, mon père et mon oncle sont très connus dans le monde du flamenco.
Quel « palo » du flamenco vous identifie le mieux ?
Je m’identifie plus particulièrement avec la seguidilla parce que c’est un palo de lamentations. Son origine remonte à l’époque où les gitans étaient esclaves et ont enduré de nombreuses souffrances. C’est là que les chants de seguidilla, martinete et toná ont vu le jour. C’est un sentiment que nous, les gitans, nous avons à l’intérieur et que nous aimons exprimer. Ensuite il y a les fandangos, que bien entendu j’aime beaucoup, et aussi la soleá qui est un palo qui nous représente, d’où nous venons et qui nous sommes.